lundi 25 mars 2013

Monte dei Paschi di Siena travolta dallo scandalo




MPS enquête sur la légalité de certaines de ses transactions

La banque italienne Banca Monte dei Paschi di Siena a déclaré mener une enquête sur certaines transactions précédents, après que l’agence Bloomberg a déclaré que la banque allemande Deutsche Bank l’avait aidée en 2008 à dissimuler des pertes.
« Une analyse poussée est en train d’être conduite au sujet de certaines transactions structurées menées au cours d’exercices précédents », a révélé BMPS dans un communiqué de presse, sans donner plus de détails.
« L’analyse, qui est encore en cours, se réunit sur l’aspect légal, financier et comptable des transactions » et vise notamment à « évaluer précisément tout impact potentiel actuel ou futur », indique le groupe, promettant d’agir « au plus vite ». « La banque assure que tout sera opéré dans la plus grande transparence à l’encontre des marchés et des autorités de surveillance », conclut BMPS.
L’agence Bloomberg,  a affirmé que Deutsche Bank avait conçu en décembre 2008 un produit dérivé destiné à BMPS, qui lui aurait permis de dissimuler de grosses pertes financières provenant d’un précédent accord avec le groupe allemand.





BMPS aurait ainsi reçu un prêt de 1,5 milliard d’euro de la part de Deutsche Bank. Mais selon Bloomberg les conséquences de la transaction ne sont jamais apparues dans les comptes annuels de la banque italienne.
Un porte-parole de Deutsche Bank a témoigné, le groupe avait achevé en 2008 une transaction financière avec BMPS, sans préciser son contenu.
La transaction était donc un instrument de couverture d’un montant de 1,5 milliard d’euros destiné à protéger BMPS contre d’éventuelles pertes sur son  portefeuille d’obligations italiennes.

Monte dei Paschi maquilles ses comptes: séisme politique en Italie

A trois semaines d’élections législatives en Italie, le scandale Monte dei Paschi di Siena prend de l’ampleur. Selon la presse italiennes, les magistrats qui mènent l’enquête sur la banque toscane, doivent convoquer de nouveaux témoins après les déclarations des banquiers.
Banque Monte Paschi est suspectée d’avoir opéré des transactions  très risquée sur des produits dérivés de 2006 à 2009 pour masquer ses comptes. Ces transactions, risquent de couter à l’ancienne banque 720 millions d’euro de perte, une somme au bord de la faillite.
Le plus vieil établissement bancaire du monde, avait déjà perdu une partie de sa bonne réputation en 2012, en demandant, sous forme d'obligations, un prêt de 3,9 milliards d'euros à l'Etat.

Une douzaine de cadres et dirigeants de la banque sont concernés par l’enquête du parquet de Sienne. Monte Paschi est aussi visée par une enquête du parquet de Trani, dans le sud-est de la péninsule, sur des transactions sur dérivés.

Arrêté l’ex-directeur financier de Monte de Paschi 

Gianluca Baldassarri, ex-directeur financier de Banca Monte dei Paschi di Siena a été arrêté dans le cadre d’une enquête pour corruption et escroquerie.
L’enquête du parquet vise aussi Giuseppe Mussari, ancien président de Monte dei Paschi, et Antonio Vigni, son administrateur délégué.
Apres la nomination en janvier 2012 de Fabrizio Viola comme administrateur délégué  Gianluca Baldassarri a quitté la banque suite à la mise de côté de l’ancienne direction.



Le parquet de Sienne, déclare  dans un communiqué que l'ancien responsable est accusé d'avoir participé à tromper les autorités de supervision sur la vrai nature d'un contrat dérivé secret, retrouvé par la nouvelle directions en octobre dernier dans un coffre-fort.
Le parquet confirme que l'arrestation de Gianluca Baldassarri, la première dans le cadre de cette enquête, a été ordonnée par crainte que ce dernier quitte l'Italie, et que des perquisitions sont maintenant opérées à son domicile de Milan.
L'avocat de Gianluca Baldassarri a voulu garder le silence.
Le 7 février la justice a saisi 40 millions d'euros détenus par l'ancien directeur financier et quatre autres personnes, tous suspectés d'association de malfaiteurs.
Gianluca Baldassarri a ensuite fait un retrait de plus d'un million d'euros, ce qui a incité les craintes du parquet quant à une fuite hors de l'Italie.
-Un accord secret
La valeur du titre boursier de Monte dei Paschi clôturait à 1,09% à 0,2359 euro, c’est-à-dire en net recul,  sachant que les valeurs bancaires européennes ont cédé 0,38%.
Les anciens dirigeants de Monte dei Paschi sont accusés d'avoir effectué à des transactions de dérivés risquées de 2006 à 2009 pour masquer les comptes, transactions qui vont coûter  à la banque italienne 730 millions d'euros de pertes au titre de 2012.
Monte dei Paschi est la seule banque italienne à avoir fait appel  à une subvention  de l'Etat pour un montant  de 3,9 milliards d'euros tout en ayant un accord secret avec la Bank of New York afin de berner les autorités de supervision et de pouvoir racheter sa concurrente Antonveneta en 2007.
La nouvelle direction de Monte dei Paschi affirme que rien ne démontre que le rachat d'Antonveneta ait été conduit de manière condamnable.
Avant l'enquête sur les dérivés, Monte Paschi était déjà au centre d'une enquête à propos de l'achat en 2007 de la banque Antonveneta à l'espagnol Santander pour neuf milliards d'euros.
Santander avait obtenu Antonveneta pour 6,6 milliards d'euros lors du démantèlement de la société bancaire néerlandais ABN Amro et l'avait aussitôt cédée à Monte Paschi, effectuant au passage une plus-value plus forte.
Le rapport de la police financière prouve que la banque italienne a relevé son offre sur Antonveneta à la dernière minute pour être assurée de l'emporter sur BNP Paribas.
Des sources judiciaires affirment que les autorités s’étaient adressé au président de Santader Emilio Botin pour qu'il témoigne dans le dossier Antonveneta.
-Maquillage des comptes
Les nouveaux dirigeants reconnaissent que des comptes ont été masqués dans la partie de l’affaire concernant les transactions de dérivés.
Le document, que Gianluca Baldassarri aurait aidé à cacher, concerne l'une de ces transactions, le produit "Alexandria", construit en 2009 avec Nomura, banque japonaise.
Nomura a déclaré le 22 janvier avoir agi "de manière honnête et responsable" et que la transaction avait été accordée par les hautes sphères de Monte dei Paschi.
Les différentes imputations de fraude ont provoqué des doutes sur l'efficience de la banque centrale d'Italie comme superviseur, ainsi que sur le rôle de la classe politique alors que Monte dei Paschi est connue pour ses liens historiques avec la gauche, favorite des élections législatives prévus les 24 et 25 février.
Les critiques ont particulièrement miré le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, qui a été gouverneur de la banque d'Italie de 2006 à 2011.

Affaire MPS : la Banque Centrale Italienne perplexe depuis 2010
Déjà depuis 2010 la banque d’Italie avait révélé ses craintes concernant les produits dérivés de la société bancaire Monte dei Paschi, révèle le Corriere della Sera.
La banque centrale italienne, dont Mario Draghi était Gouverneur, a déclaré avoir reçu de la part des nouveaux dirigeants de MPS  des documents sur l’affaires des produits dérivés.
La banque toscane a confirmé qu'elle risquait d'accuser une perte de 720 millions d'euros sur des accords de dérivés, comme  "Alexandria", établie avec la banque japonaise Nomura, et "Santorini", opéré avec Deutsche Bank.
L’actuel gouverneur de la banque d’Italie, Ignazio Visco, a affirmé "Il est faux d'insinuer qu'il y a eu un manque de surveillance de la part de la Banque d'Italie". La banque centrale surveille le secteur bancaire mais elle n'est pas la police des banques, a rappelé Ignazio Visco, ajoutant que celle-ci collaborait activement à l'enquête qui s'est ouverte sur l'affaire des pertes sur dérivés, révèle Le Monde.
Mario Monti, président du Conseil italien, a répété toute sa confiance dans la banque italienne, comme l’avait déjà fait le président de la République Giorgio Napolitano. Cependant il a sollicité une enquête sévère dans l’affaire, en expliquant que le système européen devait être remis en cause.




Il a ajouté que les autres banques italiennes n'étaient pas concernées  dans l’affaire de Monte Paschi, et affirmé que le gouvernement n'était pas responsable de la situation de la société bancaire. Le président du conseil d'administration de la banque italienne a rassuré que la situation était sous control.
Ce scandale, révélé par le journal Il fatto Quotidiano, tombe particulièrement mal pour la plus vieille banque du monde, née en 1472, qui se prépare à recevoir sous forme d'obligations un prêt de 3,9 milliards d'euros de la part de l'Etat, opération de sauvetage, mené actuellement  par le gouverneur  Mario Monti.

Banques, Italie et Europe à Risque ?
Une possible faillite du groupe MPS emmènerait une conséquente impuissance des deux autres banques italiennes, Unicredit et Intesa San Paolo. Elle mettrait à risque l’ensemble du secteur bancaire européen, en provoquant une crise de liquidité. L’ancien gouverneur de la Banque d’Italie, Mario Draghi, connaissait très bien les fils qui unissent les institutions bancaires italiennes avec l’Europe et le monde entier.




La faillite emporterait une chute des obligations italiennes qui s’étaient relevés grâce à l’engagement avec la Banque Centrale Européenne. Mais face à un risque de 2.000 milliards d’euros de titres du Trésor italien, la BCE pourrait se retrouver elle aussi en difficulté.
L’affaire ne s’arrêtera pas à l’Italie : la France serait elle-même touchée, particulièrement BNP Paribas, qui détient la Banca Nazionale del Lavoro, quatrième banque du pays. Autres pays membres de l’Union européenne seront aussi à risque.



Suicide d’un cadre de Banque Monte Paschi

Les medias italiens annoncent : le responsable de la communication de la banque Monte dei Paschi di Siena s’est suicidé en se jetant d’une fenêtre du siège de la banque à Sienne.

Précédemment, David Rossi avait été au centre d’une perquisition. Son bureau et son domicile de avaient été perquisitionnés par les enquêteurs dans le cadre du dossier d'acquisition de la banque Antonveneta en 2007, mais la justice n’avait ouverte aucune enquête contre lui.

Ce geste désespéré a eu lieu dans le palais Rocca Salimbeni situé dans le centre historique de la ville Toscane. Les secours appelés immédiatement n’ont pu le sauver.





David Rossi avait été le porte-parole de la fondation Banca Monte dei Paschi di Siena et premier actionnaire de la banque, entre 2001 et 2006. Quand Giuseppe Mussari, le président de la fondation, est devenu aussi président de la banque en 2006, David Rossi est resté son porte-parole.

Le tribunal de Sienne enquête depuis plusieurs mois sur le scandale qui a entrainé la plus vieille banque au monde à une perte de 700 millions d’euros dans des opérations illicites.


L’ex directeur de la banque Monte dei Paschi di Siena retourne en prison.

L’ex directeur de la banque italienne soupçonné pour fraude et corruption est sorti de prison. Gianluca Baldassarri a été le premier à être arrêté dans le cadre de cet affaire.
Le juge de Sienne a autorisé une demande de remise en liberté mise à point par ses avocats et conçue sur une erreur d’instruction concernant sa incarcération du 14 février. Le parquet a fait recours à la décision du juge.
Le 5 mars la brigade financière a perquisitionné les lieux de Monte dei Paschi dans le cadre d'une autre enquête concernant des soupçons de délit d'initié. 
Mais seulement 24 après sa libération l’ex directeur financier retourne en prison. Le parquet avait déjà fait appel contre sa libération.
La justice continue à enquêter sur le scandale qui voit comme protagoniste la plus vieille banque du monde.


                             













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